Comment mesure-t-on un tremblement de terre ?
Un séisme est une secousse ressentie à la surface de la Terre, provoquée par la rupture en profondeur de deux blocs de l’écorce terrestre. La magnitude et l’intensité sont prises en compte pour définir sa force.
La magnitude, qui ne varie pas quand on s’éloigne de l’épicentre, définit l’énergie libérée par un séisme au point de rupture. La plus utilisée aujourd’hui est la magnitude Mw reliée directement à l'énergie libérée1. L’intensité, qui dépend de la distance à l'épicentre, est mesurée selon l’échelle EMS-98. Elle est estimée à partir des effets ressentis sur l’homme, les objets, l’environnement et les bâtiments.
En France métropolitaine, 95% de l’activité sismique est très faible (magnitude ≤ 3, effets à peine perceptibles) contre 5% d’activité modérée ( un séisme de magnitude 5 tous les 15 ans environ et un séisme magnitude 6 tous les 150 ans). L’activité est la plus marquée dans les Alpes, le Fossé rhénan et les Pyrénées, faible dans le Massif armoricain et le Massif Central et très faible dans le Bassin parisien, lieu d’implantation des centres de l’Andra et du futur Cigéo.
L’Andra évalue l’aléa sismique à prendre en compte pour le dimensionnement de ses centres de stockage, en prenant des marges conséquentes. Des systèmes d’alarme et des procédures d’intervention d’urgence sont également en place. Dans le cadre des réexamens de sûreté décennaux, l’Andra, à jour des connaissances, vérifie la résistance de ses installations aux séismes.
1 Elle est plus adaptée à de très forts séismes que l’échelle de Richter, valable pour des séismes proches et superficiels