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Vincent Toussaint : la sécurité avant tout

La sécurité d’un site à moins 490 mètres sous terre comme le Laboratoire souterrain du centre de l’Andra en Meuse/Haute-Marne ne laisse rien au hasard : la maîtrise des risques est un préalable à tout ce qui s’y passe. Jour après jour, une équipe veille à ce que collaborateurs de l’Andra et intervenants extérieurs travaillent dans les meilleures conditions, pour leur sécurité et celle du site. Rencontre avec Vincent Toussaint, ingénieur sécurité, au sein du service Protection et prévention des risques. Un métier qui demande rigueur, curiosité, ténacité et persévérance.
 

C’est en tant que stagiaire DUT « Hygiène et sécurité environnement » que Vincent Toussaint a découvert l’Andra en 2009. « Ma première motivation était de devenir pompier, puis j’ai découvert la prévention. J’ai trouvé très intéressant de pouvoir travailler sur des évènements avant qu’ils se produisent. J’ai poursuivi des études d’ingénieur en gouvernance des risques, et je l’ai fait en alternance, à l’Andra. » Une fois diplômé, en 2012, il a été embauché en tant qu’ingénieur sécurité au Centre de Meuse/Haute-Marne. « Ce poste était une opportunité dans un métier que j’avais choisi mais ce n’est pas un poste comme un autre ! À l’Andra, j’ai la chance de pouvoir travailler en prévention dès le début des projets, et ce centre étant notamment un lieu d’expérimentation, les missions sont très variées. C’est très stimulant. »

Prévenir et se préparer à intervenir

Le rôle d’un ingénieur sécurité est de prévoir ce qui pourrait mal se passer… pour que ça n’ait pas lieu. « Veiller à la sécurité commence par une analyse des risques potentiels en amont, pour les limiter. Je participe ainsi directement, en collaboration avec les équipes de l’Andra et de nos partenaires, à l’élaboration des nouveaux projets pour y apporter une expertise dans le domaine de la sécurité et pour veiller au respect de la réglementation. »

Mais il s’agit aussi de se préparer à gérer les évènements redoutés, si, malgré les précautions prises, ils devaient se produire. « Le volet incendie est un bon exemple. Pour garantir la sécurité des personnes dans les installations souterraines, nous faisons des modélisations pour estimer les conséquences d’un feu. Cela nous permet d’intégrer à un chantier les dispositifs et procédés qui s’imposent pour limiter les risques de départ de feu et son importance, détecter le plus tôt possible un feu naissant, apporter une issue d’évacuation aux personnes et se préparer à intervenir s’il le feu devait se développer. »

Une vigilance de tous les instants

Niche de secours au Laboratoire souterrain

Ce qu’apprécie Vincent Toussaint est que son rôle, très transverse, le met en contact avec tous les services de l’Andra, des partenaires privilégiés comme le poste de sécurité et les SDIS 55 et 52, ainsi que tous les intervenants extérieurs. « Nous suivons tous les chantiers, aussi bien en surface que dans les galeries, pour veiller sur les conditions de travail et de sécurité, et limiter les incidents, tant en gravité qu’en fréquence. Quels que soient la mission et les niveaux hiérarchiques des personnes impliquées, j’ai un rôle support, avec une volonté d’être proactif dans la prévention et l’entraide, avec bienveillance. Le service vise à permettre la réalisation de toutes les missions de l’Andra, en appui et avec l’implication des autres services et des entreprises partenaires, pour l’atteinte d’un objectif commun, prioritaire, garantir la sécurité des travailleurs. »

Au quotidien, Vincent Toussaint participe à l’animation du système de management de la sécurité dans une démarche d’amélioration continue.  « Il n’y a pas de routine ! En plus des dossiers de fond sur lesquels je travaille, chaque jour amène son lot de surprises. Je peux être sollicité à tout moment sur le terrain car nous sommes avertis des événements, même les plus anecdotiques. C’est primordial car cela permet d’identifier les signaux faibles et de traiter les sujets avant que les conséquences ne soient plus importantes. » L’unique côté frustrant de son métier ? « Seules nos lacunes collectives sont visibles : personne ne voit tous les incidents qui ont été évités grâce au travail de prévention ! »

 

 

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