Aller au contenu principal

480 mètres sous terre : une BD numérique sur les déchets radioactifs

Réalisée en partenariat avec l’Andra par neuf étudiants de l’école Estienne dans le cadre de leur cursus pédagogique, la BD numérique 480 mètres sous terre propose de découvrir en réalité augmentée l’univers du Laboratoire souterrain de l’Andra et le stockage profond des déchets radioactifs.

Consulter le reportage graphique

Avec une liberté totale de ton, de style, de graphisme « 480 mètres sous terre » réunit les œuvres numériques de neuf étudiants du cursus illustration scientifique de l’école Estienne, qui après avoir visité le laboratoire souterrain de l’Andra en Meuse/Haute-Marne, ont décidé de transmettre leur expérience, leur ressenti et leurs réflexions sur le stockage profond des déchets radioactifs.

La radioactivité, la géologie, les machines de chantier, la sûreté, l’équipement du personnel… Chaque étudiant a choisi la question qu’il souhaitait aborder. « Il est important que tous ces grands projets publics, ces grands projets du siècle puissent être expliqués par les mots, par l’image, pour le grand public. Pour permettre au public de comprendre », explique Jospeh, étudiant de l'école Estienne.

 

Un exercice didactique pour un sujet scientifique complexe

Pour les enseignants il s’agissait d’un véritable exercice pédagogique de vulgarisation scientifique : « L’intérêt de concevoir une BD documentaire dans un cadre didactique est de présenter un sujet sous une forme narrative, qui raconte l’information comme une histoire. Nos étudiants par l’intermédiaire de ce projet ont pu expérimenter ce registre, créer de courtes séquences dessinées, mettre en scène des personnages, des situations et des actions, afin d'aborder de manière apparemment simple des notions ou des enjeux assez complexes. Ici, cet objectif a été accompagné d’un défi supplémentaire : penser la BD de façon numérique, interactive et animée pour proposer au public une expérience de lecture innovante », détaille Matthieu Lambert, coordinateur DSAA DIS à l'école Estienne.

Pour l’Andra cette expérience participe de sa volonté de sensibiliser le public et en particulier les jeunes à la question des déchets radioactifs qui les concerne directement, tout en laissant la liberté à chacun de s’approprier la question de manière subjective. C’est également un nouveau vecteur artistique (après le théâtre ou la vidéo entre autres) pour faire connaître cette question de société et transmettre la mémoire des choix réalisés.

 

Retour sur l'expérience des étudiants de l'école Estienne en vidéo

.

L'école Estienne

Située non loin de la Butte aux cailles, sur le boulevard Auguste-Blanqui, dans le 13ème arrondissement de Paris, l’école Estienne offre à ses étudiants un environnement de qualité et un enseignement d’excellence. Établie il y a plus de cent vingt ans, elle continue d’allier tradition et innovation à travers l’ensemble de la chaîne graphique. Dédiée à l’origine à l’imprimerie, l’École Estienne est devenue l’école du design, de la communication et des arts du livre. Consciente de l’évolution permanente du secteur, elle a su s’adapter à son environnement et propose actuellement des formations en communication numérique et en animation 3D.

Communiqué de presse