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Décryptages

La rubrique décryptage vous propose d’approfondir certains sujets liés aux activités de l’Andra.
À travers différents articles, différents formats et une approche résolument pédagogique, vous aurez toutes les informations pour mieux comprendre la gestion des déchets radioactifs.

Déchets de très faible activité : gérer le présent, penser l’avenir

Les déchets radioactifs français sont classés selon leur durée et leur niveau d’activité radioactive. Parmi eux, les déchets de très faible activité (TFA) sont de nature variée. Ce sont les déchets dont le volume est le plus important, mais comme leur nom l’indique, ils sont très peu radioactifs.

Selon la législation française, tous les déchets issus des zones dites « nucléaires » des installations utilisant la radioactivité sont considérés comme déchets radioactifs. Parmi ceux-ci, certains présentent une activité très faible voire aucune activité, ce sont les déchets TFA.

Que sont les déchets TFA ? D’où viennent-ils ? Que deviennent-ils ? Quelles sont les études en cours ? Réponses dans ce dossier qui propose un panorama de cette catégorie de déchets et des enjeux de leur gestion future. À lire aussi un focus sur le Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (Cires), dans l’Aube, qui fête ses 20 ans en 2023. 

Demande d’autorisation de création : en route vers Cigéo

Le dépôt par l’Andra, le 16 janvier 2023, de la demande d’autorisation de création (DAC) de Cigéo marque l’aboutissement de 30 ans d’études et de recherches. 

Cette demande s’accompagne d’un dossier de 23 pièces, représentant environ 10 000 pages faisant état du niveau de connaissances scientifiques et techniques acquises et présentant la démonstration de la sûreté de Cigéo pendant toutes ses phases de vie (dès sa construction, durant son fonctionnement et après sa fermeture). Ce dossier est désormais entre les mains de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de son appui technique l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). L’ASN s’appuiera également sur les groupes permanents d’experts et des concertations à la demande de l’IRSN. 

Nourri par les précédents et nombreux échanges autour de la sûreté entre l’Andra et l’ASN (notamment le dossier d’options de sûreté), le dossier de DAC a aussi été alimenté par les concertations avec le public et les parties prenantes. 

Le dépôt de la DAC constitue le démarrage d’une nouvelle phase dans laquelle l’Andra s’engage pleinement vers la réalisation de Cigéo.

Au Centre de stockage de la Manche : une couverture pensée et surveillée pour durer

Élément central du dispositif de sûreté du Centre de stockage de la Manche, la couverture a fait l’objet de plusieurs années de recherches et de tests avant de recouvrir toute la surface des ouvrages de stockage. 

Depuis près de 30 ans, les équipes de ­l’Andra la surveillent rigoureusement, y opèrent une maintenance régulière et travaillent pour améliorer sa performance et parer notamment aux évolutions climatiques. Tous les moyens sont mis en œuvre pour qu’elle continue à assurer son rôle de barrière protectrice pour les siècles à venir.

Garantir la qualité des colis de déchets radioactifs

Avant d’être stockés dans les centres de l’Aube, les colis de déchets radioactifs font l’objet d’un parcours très règlementé et contrôlé. Les producteurs doivent prouver que les colis de déchets radioactifs qu’ils veulent envoyer répondent à des critères multiples et stricts déterminés par ­l’Andra. Et une fois fabriqués et expédiés, les colis de déchets sont soumis à des contrôles administratifs, radiologiques, physiques. Les installations des producteurs font aussi l’objet d’inspections régulières. Objectif : veiller à un bon niveau de qualité des colis pour garantir la sûreté des stockages et protéger l’homme et l’environnement sur le long terme.

Les démonstrateurs de Cigéo : de la théorie à la pratique

Comment garantir la sécurité et la sûreté de Cigéo sur le long terme ? Comment étudier dès aujourd’hui, les techniques et technologies qui seront mises en œuvre demain ? Depuis plus de 20 ans, les solutions développées par les ingénieurs de ­l’Andra pour le projet Cigéo sont soumises à l’épreuve du réel. Parmi les moyens à leur disposition : les démonstrateurs. Ils permettent d’évaluer une technique ou une technologie, de valider des méthodes, d’étudier le comportement de certains phénomènes scientifiques et de tester des optimisations. 

Les centres de l’Andra : quel impact sur l’environnement ?

Eau, air, sédiments, chaîne alimentaire, etc. Dans l’Aube, la Manche et en Meuse/Haute-Marne, les équipes de l’Andra réalisent et analysent chaque année des milliers de mesures et de prélèvements sur l’environnement sur et autour de ses centres.

Comprendre les phénomènes observés, prévoir leur évolution dans le temps et détecter d’éventuels écarts est une expertise clé et une mission centrale de l’Agence. Objectif : s’assurer que l’impact des centres sur l’Homme et l’environnement est et demeure très faible. Comment, dans quelles conditions et pour quels résultats ? Le point sur la surveillance environnementale.

surveillance CSA

Spécial été - Déchets radioactifs : leur gestion en animations

Découvrir ou redécouvrir différemment la gestion des déchets radioactifs, c'est possible ! Le site internet de l'Andra met à votre disposition des formats interactifs et animés pour une approche ludique du sujet. Présentation de la sélection de l'été afin d'être calé à la rentrée.

Hors-série - WebTour sur la gestion déchets radioactifs

Sujet de société majeur impliquant des enjeux scientifiques, environnementaux, sociaux et économiques, la gestion des déchets radioactifs nous concerne tous. Et l'Andra n'est pas seule à en parler. Des médias aux youtubeurs en passant par diverses parties prenantes, en vidéos ou sur les réseaux, tour d'horizon du web sur la gestion des déchets radioactifs.

Médecine et radioactivité : tout ce qu’il faut savoir

Scintigraphie, TEP scan, radiothérapie, ces termes médicaux vous évoquent sans doute quelque chose. Tous ces examens et thérapies sont couramment prescrits pour le diagnostic, le traitement et le suivi de cancers, de maladies pulmonaires ou thyroïdiennes, de troubles cardiovasculaires ou encore de rhumatismes. Mais leur principe comme leurs origines sont souvent méconnus.

Ils appartiennent au domaine de la médecine nucléaire. Une discipline née il y a plus d’un siècle, peu de temps après la découverte de la radioactivité. Car c’est bien cette radioactivité qui, bien dosée et ciblée, permet aujourd’hui des diagnostics plus précoces et des traitements plus efficaces. Et parce qu’elle manipule quotidiennement des produits radioactifs, la médecine nucléaire est très encadrée pour garantir la radioprotection des personnels de santé, des patients et de l’environnement, mais aussi assurer une gestion adaptée des déchets issus de ces activités.

Depuis 30 ans, une agence publique au service de la gestion des déchets radioactifs

Terre historique des recherches sur la radioactivité et ses premières applications médicales, la France produit et entrepose des déchets radioactifs depuis le début du XXe siècle. Dès les années1950-1960, le volume de déchets augmente alors qu’apparaissent et se développent les réacteurs nucléaires. En France, la création de ­l’Andra en 1979 (au sein du Commissariat à l’énergie atomique), consacre la naissance d’une nouvelle activité industrielle : la gestion de déchets radioactifs.

Décembre 1991 marque une étape clé. C’est en effet à cette date que ­l’Andra devient une agence publique, au service de l’État, pour gérer à long terme les déchets radioactifs de manière indépendante des producteurs de ces déchets. La loi lui donne notamment pour mission de mener les recherches sur le stockage géologique des déchets les plus dangereux. Comment les activités de ­l’Andra ont-elles évolué ? Comment la gestion des déchets radioactifs s’est-elle perfectionnée ? Retour sur 30 ans d’expertise au service d’une mission d’intérêt général : protéger l’homme et l’environnement des déchets radioactifs.