Aller au contenu principal

Décryptages

La rubrique décryptage vous propose d’approfondir certains sujets liés aux activités de l’Andra.
À travers différents articles, différents formats et une approche résolument pédagogique, vous aurez toutes les informations pour mieux comprendre la gestion des déchets radioactifs.

Médecine et radioactivité : tout ce qu’il faut savoir

Scintigraphie, TEP scan, radiothérapie, ces termes médicaux vous évoquent sans doute quelque chose. Tous ces examens et thérapies sont couramment prescrits pour le diagnostic, le traitement et le suivi de cancers, de maladies pulmonaires ou thyroïdiennes, de troubles cardiovasculaires ou encore de rhumatismes. Mais leur principe comme leurs origines sont souvent méconnus.

Ils appartiennent au domaine de la médecine nucléaire. Une discipline née il y a plus d’un siècle, peu de temps après la découverte de la radioactivité. Car c’est bien cette radioactivité qui, bien dosée et ciblée, permet aujourd’hui des diagnostics plus précoces et des traitements plus efficaces. Et parce qu’elle manipule quotidiennement des produits radioactifs, la médecine nucléaire est très encadrée pour garantir la radioprotection des personnels de santé, des patients et de l’environnement, mais aussi assurer une gestion adaptée des déchets issus de ces activités.

Depuis 30 ans, une agence publique au service de la gestion des déchets radioactifs

Terre historique des recherches sur la radioactivité et ses premières applications médicales, la France produit et entrepose des déchets radioactifs depuis le début du XXe siècle. Dès les années1950-1960, le volume de déchets augmente alors qu’apparaissent et se développent les réacteurs nucléaires. En France, la création de ­l’Andra en 1979 (au sein du Commissariat à l’énergie atomique), consacre la naissance d’une nouvelle activité industrielle : la gestion de déchets radioactifs.

Décembre 1991 marque une étape clé. C’est en effet à cette date que ­l’Andra devient une agence publique, au service de l’État, pour gérer à long terme les déchets radioactifs de manière indépendante des producteurs de ces déchets. La loi lui donne notamment pour mission de mener les recherches sur le stockage géologique des déchets les plus dangereux. Comment les activités de ­l’Andra ont-elles évolué ? Comment la gestion des déchets radioactifs s’est-elle perfectionnée ? Retour sur 30 ans d’expertise au service d’une mission d’intérêt général : protéger l’homme et l’environnement des déchets radioactifs.

Connaissance du milieu géologique du projet Cigéo : 30 ans d'expertise scientifique

Depuis plus de 30 ans, l’Andra et ses partenaires scientifiques étudient le site sélectionné pour implanter le projet Cigéo, et plus particulièrement la couche argileuse du Callovo-Oxfordien (COx), située à environ 500 mètres de profondeur.

Déchets radioactifs : fini les idées reçues !

Que connaissez-vous de la radioactivité et des déchets radioactifs ? Savez-vous d’où ils viennent, comment ils sont produits et à quoi ils ressemblent ? Peut-on s’en débarrasser et comment s’en protéger ? Sont-ils vraiment tous dangereux ? Ce sujet, qui nous concerne tous, ne doit pas être réservé aux experts. Pour avoir des réponses concrètes, suivez notre guide interactif !

Pour que demain, ils se souviennent…

Dangereux pour l’Homme et l’environnement, les déchets radioactifs doivent être isolés et confinés tout le temps qu’ils présentent des risques. C’est pourquoi l’Andra déploie des solutions de stockage, en surface ou en profondeur, dans des installations dédiées qui, une fois fermées, et après une période de surveillance, ne nécessitent aucune intervention de la part des générations futures.

Mais lorsqu’il est question de durées allant de quelques dizaines d’années à plusieurs centaines de milliers, la mémoire revêt un enjeu particulier et doit être préservée et transmise dès aujourd’hui… et pour demain. C’est l’ambition du « programme Mémoire » de l’Andra. Il vise à nourrir la conscience de l’existence des centres de stockage au présent et à réfléchir aux solutions qui permettront de transmettre et prolonger le plus longtemps possible la mémoire de ces installations. Un défi à relever de génération en génération.

Aléas naturels : comment ­parer aux risques

Qui dit sûreté des installations de stockage des déchets radioactifs, dit prise en compte rigoureuse de tous les risques. Si l’Andra s’assure d’éviter et de prévenir ceux liés à ses activités, elle se mobilise également pour se prémunir contre les aléas naturels. Souvent imprévisibles et potentiellement dangereux, les phénomènes naturels et leurs impacts doivent être appréhendés avec la plus grande rigueur et faire l’objet d’un suivi méticuleux. Sur quelle méthodologie et sur quelle expertise s’appuie l’Andra ? Quels sont les risques étudiés ? Comment sont-ils pris en compte dans ses installations ? Que dit la règlementation ? Et quels contrôles et systèmes de surveillance sont prévus ? Décryptage.

Les dessous du Labo - 20 ans au coeur de l’argile

A quoi sert le laboratoire souterrain de l’Andra ? Qui sont les femmes et les hommes qui y travaillent ?  En quoi consistent leurs recherches et pour quels résultats ? A l’occasion des 20 ans du Laboratoire souterrain de l’Andra, redécouvrez l’histoire, au cœur de l’argile, d’une infrastructure scientifique hors du commun dédiée à la conception du projet Cigéo.

Hydrogéologie : la science des eaux souterraines au service de la surveillance

Focus sur l'hydrogéologie, une expertise essentielle dans le cadre du programme de surveillance de l'environnement du Centre de stockage de la Manche.

Stockage des déchets radioactifs  : la situation à l’international

Les pays qui utilisent les propriétés de la radioactivité, que ce soit pour produire de l’énergie, pour la médecine et la recherche, ou pour certaines activités industrielles ou militaires, sont tous confrontés à cette même responsabilité : gérer en toute sûreté et sécurité, sur le long terme, les déchets générés par ces activités, dont certains resteront radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années. Si la maturité des filières de stockage des déchets radioactifs varie d’un pays à l’autre, la coopération internationale est indispensable. Pilotage de projets internationaux, accueil et formation d’experts étrangers, partage et transfert de connaissances… L’Andra participe activement à cette coopération et partage son savoir-faire et son expérience.

50 ans du Centre de stockage de la Manche (1969-2019)

Avec le développement de la production nucléaire d’électricité dans les années cinquante et soixante, une prise de conscience s’opère : il faut une solution de gestion durable et sûre pour les déchets radioactifs.

Plusieurs pistes sont envisagées, dont l’immersion de ces déchets en mer. Mais rapidement, la création d’un centre unique dédié au stockage en surface de déchets radioactifs produits sur le territoire national est retenue. Un terrain d’environ 14 hectares appartenant alors au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) situé à La Hague est choisi pour accueillir cette nouvelle installation. Le Centre de stockage de la Manche (CSM) réceptionnera son premier colis de déchet en 1969.

Progressivement, la gestion des déchets radioactifs devient une activité industrielle à part entière. Durant 25 ans, l’exploitation du CSM va permettre de poser les bases des dispositifs de stockage des déchets de faible et moyenne activité.

Après l’arrêt de son exploitation en 1994, le Centre de stockage de la Manche connaît une nouvelle vie. Surveillance de la couverture, de l’environnement, travail collectif pour la conservation et la transmission de la mémoire du stockage, échanges et dialogue avec le territoire et les habitants : le centre est « fermé », mais il reste un lieu d’enseignements et d’échanges pour les professionnels comme pour les citoyens d’aujourd’hui et de demain.

À l’occasion des 50 ans du centre, nous vous invitons à redécouvrir son histoire. Une façon de mieux comprendre les choix d’aujourd’hui et les enjeux de demain en matière de gestion des déchets radioactifs.