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Décryptages

La rubrique décryptage vous propose d’approfondir certains sujets liés aux activités de l’Andra.
À travers différents articles, différents formats et une approche résolument pédagogique, vous aurez toutes les informations pour mieux comprendre la gestion des déchets radioactifs.

Stockage des déchets radioactifs  : la situation à l’international

Les pays qui utilisent les propriétés de la radioactivité, que ce soit pour produire de l’énergie, pour la médecine et la recherche, ou pour certaines activités industrielles ou militaires, sont tous confrontés à cette même responsabilité : gérer en toute sûreté et sécurité, sur le long terme, les déchets générés par ces activités, dont certains resteront radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années. Si la maturité des filières de stockage des déchets radioactifs varie d’un pays à l’autre, la coopération internationale est indispensable. Pilotage de projets internationaux, accueil et formation d’experts étrangers, partage et transfert de connaissances… L’Andra participe activement à cette coopération et partage son savoir-faire et son expérience.

50 ans du Centre de stockage de la Manche (1969-2019)

Avec le développement de la production nucléaire d’électricité dans les années cinquante et soixante, une prise de conscience s’opère : il faut une solution de gestion durable et sûre pour les déchets radioactifs.

Plusieurs pistes sont envisagées, dont l’immersion de ces déchets en mer. Mais rapidement, la création d’un centre unique dédié au stockage en surface de déchets radioactifs produits sur le territoire national est retenue. Un terrain d’environ 14 hectares appartenant alors au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) situé à La Hague est choisi pour accueillir cette nouvelle installation. Le Centre de stockage de la Manche (CSM) réceptionnera son premier colis de déchet en 1969.

Progressivement, la gestion des déchets radioactifs devient une activité industrielle à part entière. Durant 25 ans, l’exploitation du CSM va permettre de poser les bases des dispositifs de stockage des déchets de faible et moyenne activité.

Après l’arrêt de son exploitation en 1994, le Centre de stockage de la Manche connaît une nouvelle vie. Surveillance de la couverture, de l’environnement, travail collectif pour la conservation et la transmission de la mémoire du stockage, échanges et dialogue avec le territoire et les habitants : le centre est « fermé », mais il reste un lieu d’enseignements et d’échanges pour les professionnels comme pour les citoyens d’aujourd’hui et de demain.

À l’occasion des 50 ans du centre, nous vous invitons à redécouvrir son histoire. Une façon de mieux comprendre les choix d’aujourd’hui et les enjeux de demain en matière de gestion des déchets radioactifs.

Projet de développement du territoire : une vision pour l’avenir, des outils pour agir

Le 4 octobre 2019, l’État, les collectivités locales de la Meuse et de la Haute-Marne, les acteurs industriels et institutionnels du territoire ont signé le « projet de développement du territoire ». Ce document stratégique constitue une opportunité unique de développement pour le territoire. À travers l’accompagnement des entreprises et des futurs salariés, les logements, les services à la population, les infrastructures de transports, les équipements scolaires et périscolaires, sportifs ou de loisirs... le projet de développement du territoire (PDT) anticipe les besoins liés à l’implantation de Cigéo. Il vise aussi à contribuer à l’amélioration de la qualité de vie en Meuse et en Haute-Marne.

Surveillance de l’environnement : le rôle de l’hydrogéologie, science des eaux souterraines

La surveillance de l’environnement est au coeur du métier de l’Andra, et des activités de ses centres industriels dans l’Aube. La mission de l’Agence : protéger l’homme et l’environnement, le temps que la radioactivité contenue dans les déchets décroisse et ne présente plus aucun risque. Cette surveillance repose sur une connaissance fi ne du milieu géologique et de l’environnement. Elle implique de nombreuses disciplines scientifi ques, parmi lesquelles la « science des eaux souterraines » : l’hydrogéologie. En quoi consiste-t-elle et comment participe-t-elle au dispositif de surveillance des centres de stockage ? Le point sur une expertise incontournable.

Les géosciences : au coeur des activités de l’Andra

Pour étudier le stockage géologique profond et concevoir Cigéo, l'Andra mène depuis 25 ans des recherches et expérimentations dans différentes disciplines scientifiques. Géologie, géophysique, géochimie, hydrogéologie, etc., qu’il s’agisse d’analyser l’environnement géologique du stockage ou les interactions entre les matériaux et la roche, de comprendre le comportement de l’argile ou l’évolution du site d’accueil de Cigéo… les géosciences constituent le fondement du projet de stockage géologique et se trouvent au coeur des activités de l’Andra. Mais les connaissances acquises et les outils scientifiques développés par l’Agence dans ce domaine ne contribuent pas uniquement au projet Cigéo. Ils forment également un socle de données très précieuses pour l’ensemble de la communauté scientifique française et internationale. Focus sur une expertise partagée.

Les centres de l’Andra : 25 ans d’activité au service du territoire

Créer de l’activité et de l’emploi, soutenir les initiatives locales en matière de cohésion sociale ou de protection de l’environnement. Mettre la culture scientifique à la portée de tous et favoriser la formation des jeunes et des professionnels… Depuis 25 ans, l’Andra s’est engagée auprès des acteurs locaux pour la vitalité des territoires sur lesquels elle est installée.
Élus, responsables d’associations, directeurs d’organisations consulaires, enseignants, étudiants, entrepreneurs…Ils témoignent.

Inventaire national 2018 : un outil de transparence et de pilotage

Tous les trois ans, l’Andra réalise et publie l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs. L’édition 2018, qui vient de sortir, présente un état complet des stocks, de leur provenance et de leur localisation sur le territoire français à fin 2016. Elle fournit également une estimation des quantités de matières et de déchets à produire, selon différents scénarios de politique énergétique. Si l’Inventaire offre une occasion de comprendre d’où ils viennent et comment ils sont gérés, c’est également un outil indispensable pour le pilotage de la politique nationale de gestion des matières et déchets radioactifs. Enfin, pour l’édition 2018, le site web de l’Inventaire s’enrichit pour offrir de nouvelles fonctionnalités de recherche sur la nature et la localisation des déchets avec toujours la publication des données en open data.

Stockage

Concertation locale du projet Cigéo : la feuille de route est déployée

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Cigéo : dernière ligne droite avant la demande d'autorisation de création

Finalisation des études de conception, démarrage de certaines opérations préalables à la construction, anticipation des besoins en ressources humaines et en compétences : l’Andra et l’ensemble des parties prenantes de Cigéo travaillent sur plusieurs fronts en vue du dépôt de la demande d’autorisation de création, en 2019, et de la construction à venir du centre de stockage géologique, à partir de 2022, si celui-ci est autorisé.

Gestion des déchets radioactifs : les trois défis du stockage

Orienter les déchets radioactifs selon une stratégie de gestion cohérente et proportionnée en intégrant plus largement les enjeux environnementaux. Prendre en compte le cycle de vie des stockages en optant pour des constructions progressives, par étapes, et adaptables. Co-construire les prises de décision avec tous les acteurs des territoires d’accueil de ces stockages. Tels sont les trois défis que s’est fixés l’Andra pour les années futures.

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