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La mémoire du stockage sur Facebook !

Utiliser les réseaux sociaux en ligne ou les nouvelles technologies de diffusion de l’information pour faire vivre la mémoire des stockages à court ou moyen terme, autant de pistes nouvelles auxquelles s’intéresse aujourd’hui l’Andra.

 

Les réseaux sociaux sur Internet facilitent la mise en relation et l’échange autour de centres d’intérêt commun, explique Guillaume Cochard, webmestre à l’Andra et chargé de la réflexion sur ce thème. L’intérêt de Facebook en particulier est qu’il touche les jeunes. Pour évaluer son efficacité, nous allons réaliser un test sur plusieurs années autour du document mémoire de synthèse de l’un de nos centres. Le but est de per mettre à une communauté de personnes de discuter, de commenter et de diffuser ce sup port pour voir comment il est transmis dans le temps.”

 

S’inspirer de ce qui a déjà été fait

L’Andra s’intéresse également aux travaux menés par l’Institut national de l’audiovisuel, la Bibliothèque nationale, les hébergeurs de sites Internet, ou encore l’Internet Archives, une organisation américaine dont l’objectif est de conserver la mémoire mondiale du web. “D’autres initiatives méritent d’être étudiées, comme le projet SETI@home, qui a fait appel en 2004 aux ressources de millions d’ordinateurs connectés pour décrypter les ondes radio venues de l’espace. Leur point commun : décentraliser une ressource pour assurer sa survie. Une stratégie utilisable pour dupliquer et faire vivre la mémoire du stockage, et qui diffère de l’approche consistant à déposer la mémoire en un lieu ou sur un support unique.”