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... l'exploiter en toute sécurité...

Au Centre de stockage de l’Aube (CSA), des mesures de surveillance et de maîtrise des risques sont mises en place à toutes les étapes de l’exploitation.

Toutes les personnes qui travaillent sur nos installations concourent, d’une manière ou d’une autre, à la sécurité du site, de son environnement, et à leur propre sécurité… explique Patrice Torres, le directeur du CSA.

Pour nous prémunir du plus grand nombre de risques possible, nous mettons en place des actions sur mesure, à chaque étape de la chaîne. Elles sont défi nies par des procédures issues de la réglementation, et d’un dialogue avec les personnes amenées à travailler sur notre site. Cela commence avant même la livraison : pour être autorisés à nous envoyer leurs déchets, les producteurs doivent au préalable nous prouver qu’ils sont compatibles avec nos installations. Chaque type de colis doit faire l’objet d’un agrément préalable.”

 

La sécurité est une préoccupation quotidienne

Lorsqu’un colis arrive sur le Centre, les opérateurs du Centre commencent donc par vérifier sa conformité (administrative et réglementaire, mais aussi physique, en mesurant le rayonnement du colis et sa contamination en surface, pour vérifier qu’il répond aux critères fixés par l’Andra). Chaque colis est doté d’un code-barres qui permet de suivre son cheminement dans l’installation. Autre aspect important de la sécurité : la manutention des colis. “Nos outils sont équipés de capteurs reliés à des automates qui assistent les opérateurs dans leurs tâches quotidiennes. Pour prévenir chaque risque, nous développons des barrières de prévention humaines, organisationnelles et matérielles. Par exemple, nous choisissons les équipements de protection adaptés à chaque lieu, chaque situation de travail : masque, vitres au plomb…”

En parallèle, les ouvrages, et l’environnement du Centre font l’objet de contrôles radiologiques réguliers, et quelque 10 000 analyses annuelles de l’air, l’eau, la faune et la flore alentour permettent de vérifier chaque année que l’impact du Centre reste très faible. À la demande de la Commission locale d’information, des contre-expertises peuvent être effectuées, comme récemment par l’Acro (Association pour la radioactivité dans l’Ouest) qui a confirmé les résultats de la surveillance de l’Andra.

 

La sécurité nécessite de rester humble

Nous pratiquons le retour d’expérience et l’amélioration continue : nous analysons chaque incident ou anomalie, chaque infime détail potentiellement porteur de risque, pour comprendre et, si besoin, remettre en cause nos pratiques… Car en matière de sécurité, rien n’est jamais acquis et il est primordial d’en avoir conscience et de rester humble”, conclut Patrice Torres.