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Existe-t-il des stockages profonds déjà en fonctionnement dans le monde pour les déchets les plus radioactifs ?

À ce jour, il n’existe pas de stockage en couche géologique profonde opérationnel pour les déchets les plus radioactifs (haute activité et moyenne activité à vie longue)*. 

Projet de stockage géologique en Finlande

Il s’agit néanmoins de la solution référence à l’international, reconnue par la communauté scientifique et les grandes instances mondiales (Commission européenne, Agence internationale de l’énergie atomique, Agence pour l’énergie atomique).

À travers le monde, de nombreux pays sont engagés dans un projet de stockage géologique. Certains disposent, d’ailleurs, d’un laboratoire souterrain de recherche. Mais tous ne sont pas au même stade. Aujourd’hui, la Finlande est un des pays les plus avancés. L’autorisation de construction a été obtenue et à partir de 2016, les travaux de construction de l’installation dite ont pu débuter. Si l’exploitation est autorisée par les autorités, l’installation sera mise en service vers 2025. La France et la Suède ont, quant à elles, lancé des procédures d’autorisation et/ou de construction. D’autres sont en phase de recherche de site, comme le Royaume-Uni.

En France, les déchets les plus radioactifs sont notamment entreposés provisoirement à l’usine Orano de La Hague, dans l'attente du fonctionnement du stockage géologique.

 

* Il existe un centre en exploitation dans le monde qui stocke uniquement une partie des déchets les plus dangereux en couche géologique : le Waste Isolation Pilot Plan (WIPP). Ouverte aux États-Unis en 1999 (Nouveau-Mexique) dans une formation géologique saline à 700 mètres de profondeur, l’installation est réservée à un type de déchets radioactifs issus du programme militaire américain.
Retrouvez notre carte interactive pour savoir plus sur les avancées des différents pays