Le condensé de mémoire du Centre de stockage de la Manche
Afin de préserver la mémoire du Centre de stockage de la Manche (CSM) le plus longtemps possible, l’Andra travaille sur des dispositifs pour la rendre accessible, compréhensible et utilisable par tous. C’est le cas du « dossier synthétique de mémoire ». Depuis juin 2023, l’Andra met à disposition une seconde version destinée au grand public et appelée à être diffusée largement. Ce document décrit notamment les installations et l’inventaire des déchets stockés.
La seconde version du dossier synthétique de mémoire est constituée de trois supports autoporteurs :
Établie avec l’aide du groupe de réflexion sur la mémoire de la Manche, elle regroupe les informations essentielles sur le centre.
de plus de 40 pages sur la base d’un modèle international.
avec des informations plus précises sur l’histoire du site, l’inventaire des déchets stockés ou encore l’évaluation des risques à long terme et les dispositions prévues pour qu’ils ne se produisent pas.
Une conception en 2 temps
L’Andra a établi un premier dossier dit « Mémoire de synthèse pour les générations futures ».
Une seconde version de ce dossier a été proposée par l’Andra dans le cadre de l’exercice de réévaluation décennale de la sûreté du CSM (publiée en 2023).
1er au monde
Le CSM est le premier site de déchets radioactifs au monde à être entré en phase de fermeture. Il est donc précurseur dans le développement d’outils pour conserver et transmettre sa mémoire aux générations futures.
Synthétique ou détaillé ?
Tous les centres de stockage de l’Andra doivent produire deux dossiers réglementaires afin de conserver la mémoire : le dossier synthétique de mémoire et le dossier détaillé de mémoire. Si le premier est destiné au grand public, le second, plus détaillé, s’adresse en priorité aux exploitants successifs des installations de stockage. Ces deux documents sont régulièrement mis à jour.
Le dossier détaillé de mémoire du CSM représente environ...
.
.
300 ans
C’est la durée minimale prévue pour la phase de surveillance du Centre de stockage de la Manche, ce qui garantit une préservation de la mémoire sur la même durée. Au-delà, la mémoire sera notamment maintenue par des dispositions administratives (servitudes d’utilité publique, par exemple).
.
6 km de linéaires
Au-delà des informations utiles pour la conservation de la mémoire, l’Andra effectue un important travail d’archivage au quotidien. Depuis sa création, l’Agence a constitué plus de 6000 mètres linéaires d’archives, soit à peu près la distance entre Notre-Dame de Paris et le bois de Vincennes. Elle en conserve 2,6 km dans ses propres salles d’archives (elle en compte huit), et 3,4 km chez un prestataire d’externalisation des archives.