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Marie Maertens : faire rayonner l’Andra à l’international

Marie Maertens, docteur en géologie, a toujours cherché à concilier deux passions : les sciences et les cultures étrangères. Deux moteurs qui l’ont menée au poste de chargée de relations institutionnelles à l’international de l’Andra. Portrait. 

Il y a deux ans, Marie Maertens voit passer sur un réseau professionnel une offre d’emploi de l’Andra. Le déclic est immédiat. « J’avais l’impression que le poste avait été créé pour moi ! Cela cochait toutes les cases de ce que je voulais faire. » Touche-à-tout, curieuse, insatiable, Marie a toujours suivi la géologie et l’international comme fils rouges dans sa vie professionnelle.

Des études en géosciences lui ont permis d’alimenter très tôt cette soif de découvertes. « Étudiante en géologie, j’ai choisi ce domaine car c’est un excellent prétexte pour visiter les quatre coins de la planète. » Une partie de son cursus l’amène d’abord en Irlande. Puis, dans le cadre de son doctorat consacré à l’étude d’un bassin sédimentaire, direction la Chine. Le début d’une grande aventure scientifique, linguistique et humaine. « J’ai passé un an et demi là-bas. Je pensais que j’allais pouvoir me débrouiller en anglais, ce qui était un peu naïf. Alors j’ai appris le chinois sur place. »

Un rôle d’interface avec l’AIEA et l’AEN

Web conférence sur la gestion des déchets radioactifs en France, animée par Marie Maertens, en marge de la 65e conférence générale de l’AIEA.

Après un an d’enseignement à l’université, Marie s’est consacrée pendant dix ans à la prospection pétrolière chez Total. « Les sujets sont différents de ceux que je retrouve à l’Andra, mais ils se rejoignent notamment sur l’étude des caractéristiques des roches argileuses. »

Le poste qu’elle occupe aujourd’hui à l’Andra est un condensé de tous ses centres d’intérêt. Marie assure l’interface entre l’Andra et deux institutions internationales : l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN). La première, émanation des Nations unies basée à Vienne, réunit une grande diversité de membres : 175 pays, nucléarisés ou non. L’AEN de son côté, créée par l’OCDE, regroupe 35 États possédant des infrastructures nucléaires. Les deux organismes ont une même ambition : promouvoir une utilisation sûre, pacifique et sécurisée des technologies nucléaires, permettre des échanges de bonnes pratiques et établir à cet effet des standards communs. 

Un terrain de jeu infini 

Marie Maertens représente l’Andra lors des rencontres organisées par l’AIEA et l’AEN, quand cela relève de sa compétence, et mobilise sinon les expertises en interne. « C’est un métier qui offre une très grande variété de missions. Intellectuellement, je fais le grand écart entre beaucoup de sujets et d’interlocuteurs. Je m’adresse à la fois à la direction générale, aux juristes, aux experts et scientifiques ainsi qu’aux techniciens sur nos différentes installations, etc. » 

Dans le cadre de ces échanges avec ces deux institutions, Marie peut également organiser la visite de délégations internationales, de scientifiques, voire de stagiaires étrangers venus échanger et apprendre de l’expérience et de l’expertise de l’Agence. « C’est un rôle que j’apprécie beaucoup. D’autant que les sujets sont tous très intéressants, j’apprends tous les jours au contact de mes collègues. » Elle participe également à la coordination de la représentation française à l’international avec les instances officielles (secrétariat général des Affaires européennes, représentation permanente diplomatique) et les autres acteurs français du nucléaire. « Le terrain de jeu est infini, c’est passionnant ! »

 

 

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