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Quels sont les risques liés aux rayonnements dans les actes médicaux ?

Michel Bourguignon, Professeur de biophysique et médecine nucléaire (Université Paris Saclay –UVSQ) et ancien commissaire de l’ASN nous répond.

© ASNŒil PublicM. Zumstein

Pour Michel Bourguignon, les actes médicaux utilisant des rayonnements ionisants au sens large ont contribué à de grands progrès médicaux. Mais ils ne doivent pas faire oublier les risques liés à l’exposition.

Même si la balance bénéfice/risque est indéniable, ces différentes techniques exposent les patients à des doses de radiation qui, si elles se répètent et/ou sont trop importantes, peuvent engendrer des effets néfastes pour la santé. En France par exemple, l’imagerie médicale est devenue la première source d’exposition aux rayonnements ionisants, devant les rayonnements naturels. C’est pour cette raison que deux grands principes doivent guider tout recours à ces techniques, notamment pour l’imagerie : justification et optimisation. Par exemple pour soigner une fracture de l’avant-bras, il suffit de faire une radio, réduire la fracture, mettre un plâtre et attendre environ 6 semaines pour que ça se répare. Pas la peine de faire une radio toutes les semaines ! 

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