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Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a visité notre laboratoire souterrain

A l’occasion de sa visite officielle en France, Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), a visité, mercredi 29 novembre, nos installations en Meuse/Haute-Marne et échangé avec Pierre-Marie Abadie sur l’avancement du projet de Cigéo.

Dans le laboratoire souterrain situé à 500 m de profondeur à Bure, Rafael grossi a pu découvrir les expérimentations scientifiques et technologiques menées depuis plus de 20 ans, ainsi que des ouvrages représentatifs de la première période de construction et d’exploitation de Cigéo : galerie grand diamètre préfigurant une galerie de stockage des déchets de moyenne activité vie longue, ou encore des démonstrateurs de micro-tunnels pour les déchets de haute activité. En surface, ce sont les démonstrateurs permettant le transfert et la manutention des colis de stockage qui lui ont été présentés.

« Je suis impressionné par le travail que j’ai vu ici, qui consiste à tester des technologies et à entreprendre des recherches pour garantir un stockage à long terme sûr et viable des déchets nucléaires. Il s’agit d’une référence importante » explique Rafael Grossi.

Au-delà des thématiques industrielles et de sûreté, Rafael Grossi s’est intéressé au développement progressif du projet Cigéo et au processus démocratique français qui l’encadre. Pierre-Marie Abadie a également présenté la démarche de l’Andra en matière d’implication du public et de dialogue avec les riverains et parties prenantes.

« La politique de communication qui a été suivie ici est un modèle, et à l’AIEA nous essayons de suivre ce type de pratiques, de nous baser sur ce qui est fait ici et de partager avec d’autres pays pour suivre ce modèle ».

Pour Pierre-Marie Abadie, « la visite de Rafael Grossi est une reconnaissance internationale du travail accompli par la France sur le stockage géologique profond, de l’investissement du territoire pour ce projet d’intérêt national, mais aussi du travail de l’ensemble des collaborateurs de l’Agence ».

Avec le dépôt de la demande d’autorisation de création en janvier dernier, l’Andra fait partie des trois pays les plus avancés en la matière avec la Suède et la Finlande. Après ses visites dans les deux pays scandinaves, Rafael Grossi a pu découvrir les spécificités et la maturité du projet français.

« La coopération à l’échelle mondiale est essentielle : lorsqu’un pays avance vers la mise en œuvre d’une solution de stockage, ce sont tous les autres pays qui en bénéficient » souligne Pierre-Marie Abadie. 

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